Au cours du 3ème et 4ème trimestre 2014, l’ICANN (autorité de régulation de l’Internet) ouvre l’accès à près de 1000 nouvelles extensions de domaine. Nous qui avions l’habitude des traditionnelles extensions géographiques tel que le .fr, avons donc depuis deux ans un choix bien plus étendu.
Très franchement je suis complètement pour l’évolution. Travaillant sur le backend, mon attrait pour l’esthétique d’un site internet et tout ce qui l’englobe demeure intact, j’irai même jusqu’à dire que c’est la base des bases. Vous êtes en train de me lire, nous enchaînons ensemble les phrases, tout paraît rose et pourtant… tout va mal !
Je suis fan de surenchère mais coupons court au suspens. Au moment de commercialiser cette nouvelle gamme d’extensions, les Registrars tel que 1&1 (je préfère OVH) ont lancé de grandes campagnes ambigües mensongères dans lesquelles n’importe quel client non avisé pouvait imaginer exploiter pour se positionner ingénieusement sur les moteurs de recherche.
Quel positionnement sur Google ?
Si vous pensiez avoir trouvé la faille, c’est raté. Google n’avantage pas ces nouvelles extensions en termes de positionnement.
Imaginons que vous soyez Avocat. Lors du lancement des nouvelles extensions locales et notamment le .paris vous vous êtes sans doute dit que vous pourriez jouer sur la requête « avocat paris ». Au fond le raisonnement n’est pas si bête, puis on cherche tous à se positionner de la meilleure des façons, même n’étant pas experts SEO.
Mais dans les faits l’histoire est autre. Google considère un .paris à l’instar de n’importe quelle autre extension. Il n’y a donc ni avantages, ni inconvénients pour le moment. En revanche, la firme de Mountain View a émis des réserves quant à l’interprétation de ces mêmes extensions sur le long terme. Google avoue à moitié que si pertinence il y a, certains sites internet seront traités au cas par cas.