L’époque du bas débit est aujourd’hui révolue. L’ADSL a changé bien des choses et nous permet de naviguer plus rapidement sur la toile. Dans les grandes métropoles, à condition d’y consacrer un budget mensuel plus important, nos foyers peuvent même être équipés de fibre optique propulsant ainsi des débits descendants parfois incroyables, 800 Mb/s chez SFR, rien que ça !
Peut-on pour autant se permettre d’alourdir nos sites web ? La réponse est bien entendue négative.
À l’heure où je rédige cet article, sachez que Google considère un site web « lent » pour un chargement de page supérieur à 1,5 secondes…
C’est en 2010 que Google décide de prendre en compte la vitesse d’un site web comme critère de référencement, décision plutôt logique au moment où le marché du smartphone connait une vraie évolution. Mais à l’époque le réel motif qui poussa Google a prendre en compte la vitesse d’affichage fut le comportement des utilisateurs. Après quelques tests, la firme de Mountain View estima qu’il était risqué de positionner des sites plus lents. Selon Google, les gens utiliseraient moins Google, impactant directement le taux de conversion.
Tester la rapidité de son site web: https://goo.gl/wKxcuX
Google a mis en place un outil en ligne vous permettant de mesurer votre vitesse d’affichage, outil plutôt bien réussi avec en prime quelques conseils d’optimisation.
Expérience utilisateur globale, tendance mobile
Après ce petit aparté concernant le référencement, attardons nous un peu sur l’expérience utilisateur.
À la manière d’un restaurant, personne n’aime l’attente. Plus nous attendons, plus nous sommes indisposés. Sur le web c’est beaucoup plus radical. Si votre visiteur n’est pas servi en quelques secondes, il risque probablement de quitter tout simplement votre site et essayer éventuellement un autre résultat.
Vous pourriez avoir le meilleur contenu du monde, il serait regrettable de perdre de potentiels clients.
Autre point important, les smartphones.
Amit Singhal, senior vice-président chez Google, a indiqué le 8 octobre dernier (2015) que les requêtes avaient étés pour la première fois de l’histoire, prédominantes sur mobile, dépassant ainsi nos fidèles ordinateurs au cours de l’été 2015.
Quelques jours plus tard, Médiamétrie a publiée une étude révélant que plus de quatre visites de sites sur dix (43,7 %) ont été faites en septembre depuis un téléphone mobile. Moins d’une visite sur deux s’est faite depuis un ordinateur.
Enfin, selon ComScore, le temps moyen passé sur smartphones/tablettes a pratiquement doublé aux USA, en seulement deux ans.
La tendance est claire. Il en va de chacun aujourd’hui d’optimiser la vitesse de son site pour un meilleur rendu SEO.